Spécificité du
fleurissement liturgique
Fleurir en liturgie est un service d’Eglise
et sa spécificité c’est d’être en lien
avec la liturgie.
Fleurir c’est accomplir une action, être « en service ».
La composition florale aide à « entrer en liturgie » pourvu
qu’elle donne sa juste note, et reste à sa juste place.
Loin du figuratif et de la décoration, de l’explication,
la composition florale au service de la liturgie doit emmener au-delà d’elle-même
et, laisser place au silence, à la Parole de Dieu.
Elle n’est liturgique que si elle est au service
de la célébration en harmonie avec le lieu, la Parole
proclamée, les chants…
Par l’intermédiaire des réalisations florales,
c’est la création que nous offrons au Seigneur, en une
offrande qui respecte le rythme des saisons dans leur spontanéité végétative
: profond respect de la nature accueillie.
La composition florale qui est en situation d’offrande, est là,
pour souligner l’alliance, la rencontre de Dieu avec son peuple,
et la présence de Jésus-Christ. Elle n’est pas
là pour qu’on la contemple mais pour aider à contempler
ce qu’elle honore.
Le bouquet liturgique est avant tout symbole de la création,
de la nature, il est louange, action de grâce.
Ainsi la créativité florale entre dans la symbolique
des couleurs, des formes, en harmonie avec la liturgie.
- Symbolique des formes et sa technique avec simplicité.
- Symbolique des couleurs.
- Connaissance des fleurs, végétaux en respectant la
nature, le sens de pousse, le rythme des saisons…
- Choix du lieu à fleurir en fonction de la liturgie.
- Choix du contenant en tenant compte de l’enracinement.
Important
Prendre le temps de méditer les textes et selon les points forts
retenus, composer en harmonie avec la liturgie. (Voir
proposition de grille « de la Parole au bouquet »).
Il est nécessaire de suivre une formation fleurir en liturgie
(formation
diocésaine 2013-2014), une formation liturgique, être présent dans l’équipe
liturgique de sa paroisse, travailler en équipe.
Les bouquets proposés dans les revues liturgiques ou autres,
ne sont pas à reproduire tel quels, mais des exemples à interpréter, à repenser
en fonction du lieu et de l’assemblée qui célèbre.